Aujourd’hui, pour la première fois depuis deux mois, je sors de l’hôpital. Une journée pour commencer, une simple journée. Si tout se passe bien, samedi prochain je rentre à la maison. La maison, là où il y a la piscine sanglante de mes cauchemars et la chambre silencieuse de ma fille. Une maison vide, sans cri d’enfant, une maison triste et grise. Je soupire. Il faudra bien que j’y retourne, un jour. A la vraie vie. A ma vraie vie, sans ma fille.
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