Je me souviens, son petit corps frêle, sa robe à fleurs gonflée d’eau claire. Je me souviens, mes pieds qui trébuchaient sur les dalles beiges alors que je courais vers elle. Je me souviens, mes prières vaines et les mots saccadés du facteur dans son téléphone – venez vite. Je me souviens, ce hurlement silencieux, éperdu, le hurlement de toute une vie.
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