Je viens d’ouvrir une nouvelle catégorie : « Les expériences d’écriture ». Ce sont des formes d’écriture qui vont plus loin – ou nulle part. De l’écriture qui (ne) raconte plus.
Je n’ai aucune prétention avec mes expériences. Je suis presque sûre que tout sera bon à jeter, mais je veux voir ce qu’on peut faire. Il ne s’agit pas d’écrire des choses qui ont un sens, qu’elles veuillent dire quelque chose ou qu’elles aient une direction. Je n’ai pas non plus l’ambition que ça plaise, que ça soit beau, que ça soit populaire… ça ne le sera pas.
Je cherche davantage à explorer au-delà des limites traditionnelles de l’écriture. La grammaire, l’organisation de la pensée, la formulation de la pensée… Ne parlons même pas des règles du roman, la narratologie, le découpage en chapitres, les personnages, et autres techniques « grand public » qu’on trouve un peu partout sur la blogosphère.
J’écris depuis longtemps, je lis depuis longtemps, et je m’ennuie. C’est comme si la littérature avait cessé, à un moment donné, d’être un art, d’être un espace de création, et consistait à reproduire les mêmes schémas, encore et encore, comme Ikea produit à la chaîne des étagères Billy.
J’avoue que j’en peux plus, que ça m’épuise, que ça m’irrite, que j’overdose. Alors j’expérimente – par ennui.
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