De base, je ne suis pas une fervente amatrice de polars. J’aime bien, à l’occasion, comme j’aime bien tout le reste. Mes goûts éclectiques en matière de littérature ne sont plus à prouver (je crois, du moins j’espère). N’aimant pas plus que ça, et ne détestant pas plus que ça, je ne me dirige pas particulièrement vers le rayon « Policier » des bibliothèques.
Ce roman, on me l’a chaudement recommandé, sans quoi je ne l’aurais sans doute jamais ouvert.
Il commence en éveillant la curiosité du lecteur. On a d’abord une morte anonyme qui n’était pas si anonyme, puis un mort pas anonyme qui n’était pas si mort. L’auteur plante le décor en expliquant clairement : « Attends un peu, tu vas voir que tout ce que tu crois est totalement faux. »
L’histoire est intelligente et traitée avec autant d’intelligence. Si tous les auteurs de polars ont de l’imagination, assembler les pièces est un art. La toile d’araignée autour du Code 93 se dessine progressivement à la manière et au cours d’une enquête. Le roman se divise en quatre parties, qu’on pourrait résumer ainsi : qui, pourquoi, comment, quelles conséquences.
Bref, je vous recommande chaudement ce roman (pour la trilogie je ne garantis rien, je n’ai pas commencé les deux autres tomes) qui mérite le détour.
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