Soyons sérieux, hein, siouplé. Moi, je suis quelqu’un de sérieux et je lis des livres sérieux. Les misérables, La Maison des Feuilles, Harry Potter… La littérature de merde, celle qui est en-dessous de la romance et de la fantasy, non mais vous me prenez pour qui ?
Il y aura sûrement des mauvaises langues pour prétendre que j’en lis. Ce qui est totalement faux. Je n’utilise pas les applications de webtoons que j’ai installées. D’ailleurs, puisque vous en parlez, j’ai adoré LUFF et Foutue romance, et je redoute la fin de True beauty. Quant à Wattpad, désolée mais quand je suis en pleine crise d’insomnie, ça me fait le même effet que l’annuaire. Qu’est-ce que j’y peux si mes insomnies durent 6 heures et ne cessent qu’à la fin de l’histoire ?
Je te vois, toi, qui te demande si j’en écris. Cent quarante-et-une fois non. J’écris des choses sérieuses, moi, je te balance pas mes conneries à tout bout de champ. Non mais vraiment, vous me voyez, vous, tenir un blog, écrire une romance bien cliché entre un policier et une tueuse à gages ? Piquer des trips dignes d’un abus de LSD sur des licornes ? Évidemment que non. Je me prends au sérieux, moi, j’ai des melons au niveau des chevilles, même. J’écris des trucs bien chiants sur la Seconde guerre mondiale, parce que c’était tellement le bon temps, la gestapo, les rafles d’enfants et les chambres à gaz… J’écris des trucs bien soporifiques sur de la philosophie de bas étage qui servent de cale-meubles, mais qui m’ouvriront les portes des tables rondes culs-serrés de la télé.
Ouais, voilà. C’est le genre d’écrivain que je suis. Sérieuse et qui se prend au sérieux. Et si vous pensez que j’en fais trop, ben non, c’est pas possible, on n’est jamais assez sérieux, on n’écrit jamais des choses assez chiantes ou assez soporifiques. D’abord.
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