« Je veux pas savoir, grogne mon père après avoir levé les yeux vers la fenêtre de la cuisine, pour s’assurer que ma mère ne nous entendra pas. Je veux pas savoir dans quoi ta nouvelle patronne t’a encore embarqué. C’est la Crim, je suis pas con, je sais que tu vas pas t’occuper d’un vol de ramettes de papier. Débrouille-toi juste pour pas être blessé. C’est tout ce que je te demande. Et bordel, trouve-toi une copine, une gentille fille, comptable, instit, n’importe, même une qui bosse pas, juste qu’elle soit gentille. Ça calmera ta mère de savoir qu’il y a quelqu’un qui se préoccupe de toi là-haut. »
La suite ici, le début là. Est-ce que je suis en train de réécrire les 5 chapitres que je prépare depuis 3 semaines après avoir constaté que les autres auteurs font des chapitres d’environ 1000-1500 mots, et pas 500 comme j’avais prévu ?
Non, vous non plus, vous voulez pas savoir. Vous ne voulez pas savoir que je réécris 5 fois les mêmes choses, parce que c’est trop long, trop court, trop fade, pas assez descriptif, trop de dialogues, le temps a changé (pourquoi ?) en cours de route… Vous voulez pas savoir. Vous ne voulez pas savoir que je me fatigue – vraiment – à force d’être perfectionniste, à tout retravailler, encore, et encore, et encore, et…
Vous voulez pas savoir, mais ouep, je suis en train de tout réécrire. Alors que je trouve mon synopsis tarte (poulet-champignons).
Votre commentaire