Après avoir successivement déterminé ce qui clochait dans mon roman, trouvé une solution au problème, supprimé deux des quatre personnages principaux (ou les avoir relégué à un rôle de personnage secondaire), refait un plan, hésité longuement, envisagé et créé de nouvelles choses, j’ai commencé à écrire.
J’écris tous les jours depuis des mois. Ce n’est pas seulement pour vous illuminer de mon génie (et montrer par là mon humilité hors du commun), c’est aussi pour pouvoir écrire, sur des projets plus importants pour moi, avec plus de facilité. Comme je le dis souvent, il n’y a pas de secret : pour écrire bien, il faut écrire beaucoup, régulièrement, assidûment (et surtout avec une obstination crétine). Tout ça, tout ça.
J’ai commencé à écrire (la 4e version de la même histoire), et plus j’écrivais, plus ce que j’écrivais me semblait consternant. C’est le mot qui m’est venu. C’était fade. Ce n’était ni drôle ni poignant, ni même utile ou efficace. C’était juste bon à jeter.
Et donc… je m’en vais de ce pas jeter ce gros tas de fumier. Oui, sans autre forme de procès que ce mot : consternant.
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