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#64 Le temps
Le temps n’est pas une ligne, c’est une dimension. Nous avons tous appris les dimensions avec un cube. Un trait sur une feuille de papier : une dimension. Un carré : deux dimensions. Un cube : trois dimensions. Une cube qui se déplace sur une table : quatre dimensions. Ce qu’on ne vous a pas dit, ou pas explicitement,…
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#63 De l’importance de la dentelle
Souvent, mes lectrices me demandent : « Samantha, comment savoir qu’aujourd’hui, je vais rencontrer mon âme sœur, et avoir les sous-vêtements appropriés pour m’envoyer en l’air dans sa voiture ? ». Et c’est sans doute pour ça que ces lectrices ne trouvent jamais leur âme sœur : parce qu’elles prennent le problème à l’envers. Chères lectrices, vous ne pouvez rencontrer…
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#62 La berlulose de licorne
La berlulose de licorne, communément appelée « maladie dalmatienne », est documentée depuis 1832, après que le cryptozoologue Herbert Vannebergues1 a capturé 12 licornes vivantes atteintes de cette maladie pour l’étudier2. Les licornes vivant seules, parfois avec un petit, les scientifiques ont longtemps pensé qu’il s’agissait d’une maladie transmise par les bergers du Listenbourg. En réalité, la…
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#61 Inclusivité
Une fois, au travail, j’ai eu un rendez-vous avec un monsieur aveugle. Il avait besoin d’aide pour remplir des papiers (ce qui est compliqué quand on ne voit pas). Je lui ai donc rempli ses papiers, je lui ai tout relu pour m’assurer qu’il sache ce qu’il signait, et est venu le moment de signer.…
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#59 Celle qui n’aimait (toujours) pas Noël
Noël et ses guirlandes piquantes, ses montagnes de cadeaux, le froid polaire au travers du brouillard. Noël et ses musiques dégoulinantes, ses chocolats à l’overdose, la course effrénée à la consommation. Noël et les marrons, les bûches glacées, les papillotes où tu tombes – pas de chance – sur la pâte de fruits. Noël et…
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#53 Silence
Et si la meilleure façon de dire les choses était justement de les taire ?
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#52 Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
Lorsque ses mains se referment sur mon cou, ses yeux reflètent à la fois sa rage et la jouissance de me soumettre. Je cherche à me dégager, à le supplier. Je suffoque. Il finit par me relâcher, crache : « Sans moi, t’es rien ! tu sais rien faire, tu crois que tu peux t’en sortir ? t’arrives même…